Auteur(s)
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Pierre-Henri
Gouyon
Biologiste, professeur au Muséum national d’histoire naturelle de Paris et à Sciences Po Paris
Agnès Mignot Professeur à l’ISEM, Université Montpellier 2 CNRS |
Thème | : |
Conférences 2012-2013
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Agora des Savoirs | : |
Saison 04 : Usages des savoirs et des sciences
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Lieu | : |
Centre Rabelais, Montpellier
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Date | : |
5 décembre 2012
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Mots-clés | : | nanotechnologie biodiversité Dédale transhumanisme Progressisme Monsanto OGM |
Langue | : | Français |
Licence | : |
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Dans leurs laboratoires, des biologistes espèrent aujourd’hui pouvoir « fabriquer la vie ». Grâce aux formidables avancées des sciences et des techniques, nous disent-ils, « tout est possible ». Et pourtant, dans nos sociétés postmodernes, cette vieille croyance qui fondait l’idéologie du progrès, garant du bonheur à venir, apparaît définitivement obsolète : la fin de cette idéologie a accouché en Occident de la domination sans partage de l’individualisme, qui mine désormais profondément le lien social. Comment expliquer ce paradoxe entre la technoscience triomphante et la profonde crise des fondements de la pensée qui caractérise notre époque ?
En s’intéressant sérieusement aux défis philosophiques et scientifiques que soulèvent les récentes explorations des sciences du vivant, de la création de la vie en laboratoire aux recherches fondamentales en génétique. Car loin de se limiter au champ scientifique, le modèle organique permet de porter un autre regard, riche de surprises, sur les phénomènes sociaux.